Quelques repères historiques sur la boxe chinoise

Activité martiale, les boxes chinoises se sont développées sous l’Antiquité, il y a 2 000 ans, et sont fortement imprégnées de légendes.

Quelques repères historiques sur la boxe chinoise

Imaginez : des milliers d’hommes de la dynastie des Ming surpuissants mettant quiconque KO à mains nues…terrifiant !

L’histoire ne retient que les arts martiaux émergents de la nécessité d’autodéfense et de formation intensive des militaires de la Chine ancienne.
C’est l’Empereur Jaune, qui aurait régné au 27ème siècle avant notre ère, qui aurait créé les prémices de la lutte chinoise.
Mais beaucoup plus récemment, au 5ème siècle de notre ère, un moine bouddhiste nommé Boddhidharma serait arrivé au monastère de Shaolin pour enseigner le bouddhisme aux moines.

Il aurait créé des exercices de sport pour les rendre plus robustes, pour améliorer leur condition physique et leur permettre de se protéger contre les maraudeurs, les pillards et les brigands qui mettaient le monastère en danger.
L’enchaînement devint progressivement un art martial pratiqué par les moines Shaolin.

Le style de combat fut ensuite exporté à travers toute l’Asie, et donna naissance au Karaté Do (Japon) et au Taekwondo (Corée du sud).

C’est aux 16ème et 17ème siècles que la pratique des arts martiaux par les moines Shaolin est attestée.
Jusqu’au milieu du 20ème siècle, la pratique du kung Fu Shaolin et du Kung Fu Wushu évolue entre une boxe chinoise au poing, et un art martial sans affrontements physiques.

Lors de l’avènement de Mao Zedong sous la République Populaire de Chine en 1949, cet art bouddhiste – le Kung Fu – évolue en sport officiel du peuple et de l’État.

Quelques repères historiques sur la boxe chinoise

Sports de combat issus du confucianisme et du bouddhisme, on imagine mal des compétiteurs être “zen”.

Dès lors, se développe le Kung Fu Wushu moderne, acrobatique et gymnique, se plaçant en totale rupture avec l’ancestrale pratique traditionnelle chinoise du kungfu.
Il faudra attendre la fin du régime maoïste (1975) pour que la pratique des arts martiaux traditionnels chinois puisse être réhabilitée dans les différentes écoles de boxe et d’arts martiaux chinois.

Connaissez-vous les origines de la boxe anglaise ?
Et celles de la boxe américaine ?

Pratique sportive et postures du kung-fu. La culture chinoise est si riche et tellement imprégnée de spiritualité, de maîtrise du corps humain, qu’il ne s’agit pas uniquement de frapper l’adversaire pour le vaincre par knockout (KO).

Faire de la boxe chinoise n’est pas uniquement pratiquer l’art de la self-défense, mais avant tout maîtriser le corps et l’esprit, une philosophie de vie et un développement du potentiel physique et mental des pratiquants, grâce à de puissantes techniques de combat.
Il s’agit de s’inscrire dans un véritable accomplissement de soi. La pratique d’une boxe chinoise vise à l’épanouissement des pratiquants, au niveau physique et mental.

Elle oeuvre à un renforcement musculaire pour frapper avec punch, sans provoquer de blessures, ainsi qu’à se mettre dans des positions permettant un bon enchaînement des techniques d’attaque, d’assaut et de défense (conserver sa garde).
Les pratiquants, munis de gants de boxe et de chaussures de boxe, apprennent le jeu de jambes rapide, pour éviter d’endommager les points vitaux.

En pratique ludique, le dos, le cou et la colonne vertébrale sont d’ailleurs des coups proscrits.
Faire du kung fu dans un club de boxe anglaise permet donc de recevoir un entraînement très complet, renforçant la santé physique et mentale, sous les conseils avisés du coach de boxe, un instructeur expérimenté.

Quelques repères historiques sur la boxe chinoise

Le temple de Shaolin est, depuis le Moyen-Âge, un haut lieu de pratique du Kung-Fu. Qu’en est-il des postures de boxe chinoise ?

Elles sont évidemment différentes de celles de la savate boxe française. Chaque style de boxe possède ses variantes, toutefois, il existe un certain nombre de postures de base que l’on retrouve en Europe dans les écoles d’arts martiaux asiatiques :

  • Le cavalier : jambes écartées et pieds parallèles, genoux pliés vers l’extérieur, buste vers l’avant,
  • Le pas en arc : une jambe pliée en avant, l’autre tendue vers l’arrière, buste en avant. Une posture permettant de frapper du poing et du pied rapidement,
  • La position du chat : sur une jambe, pointe du pied tendue pour frapper du pied avant,
  • La grue : une posture sur une seule jambe, genou relevé, pointe du pied tendue, pour frapper du pied,
  • La chèvre : position de “wing chun”. Les pieds doivent être écartés à la largeur des épaules, genoux et pieds rentrés vers l’intérieur,
  • La position de l’homme ivre : position de style traditionnel, avec un pas d’esquive sur le côté, une jambe l’une sur l’autre,
  • Le pas rasant : jambe avant tendue, et jambe arrière fléchie. Le pied de la jambe arrière doit tourner de 45° vers l’extérieur, c’est une posture pour l’esquive et la défense,
  • Le pas vide : se réalise avec la jambe arrière fléchie, et la jambe avant posée sur la pointe, buste tourné vers l’avant,
  • Le dragon : la position du dragon sert le coup de pied ou la rotation, c’est une posture d’attaque. Jambe avant fléchie, pied tourné en angle droit, jambe arrière pliée, posée sur la pointe du pied. Le genou arrière se positionne pile au niveau du talon avant.
  • Le tigre : cette posture stimule les muscles des jambes et les abdominaux. La jambe est pliée, le genou de la jambe arrière frôle le sol.
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